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Le Business Plan E-2 du Consultant : Votre Outil n°1 pour Convaincre 

  • laure8707
  • 2 déc.
  • 2 min de lecture
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Obtenir un visa E-2 en tant que consultant peut sembler complexe : peu d’actifs matériels, beaucoup d’expertise, et une activité souvent perçue comme trop “solo”. Pourtant, un business plan structuré, crédible et bien présenté peut transformer ce défi en véritable opportunité.

Voici comment un consultant peut bâtir un business plan capable de séduire les autorités américaines.


1. Construire un Business Plan qui Démonte l’Idée de l’Activité “Marginale”


1.1 Clarifier votre positionnement pour prouver que vous êtes une véritable entreprise


Pour un consultant, le risque principal est d’être perçu comme un simple freelancer. Votre business plan doit donc :

  • préciser votre domaine de spécialisation,

  • mettre en avant votre valeur ajoutée sur le marché américain,

  • détailler votre stratégie d’expansion (services, partenariats, canaux de visibilité),

  • démontrer une vision d’entreprise, pas seulement une prestation individuelle.

Plus votre positionnement est clair, plus vous rassurez le consulat quant à la viabilité de votre société.


1.2 Mettre en avant un “pipeline” commercial crédible


Les autorités américaines veulent voir que votre activité a un futur concret. Vous pouvez donc intégrer :


  • des letters of intent,

  • des échanges préliminaires avec des prospects américains,

  • des preuves de networking,

  • des devis envoyés,

  • des projections réalistes du volume d’activité.

Même sans contrats signés, ces éléments montrent l’existence d’une demande réelle pour vos services.


2. Démontrer un Investissement “Substantiel” pour une Activité Immatérielle


2.1 Valoriser vos investissements immatériels mais essentiels


Un consultant investit différemment dans une boutique ou un restaurant. Les dépenses admissibles incluent :


  • un website professionnel,

  • un espace coworking tel que WeWork,

  • des outils numériques (CRM, logiciels spécialisés),

  • du marketing (branding, campagnes, social media ads),

  • un lancement PR ou communiqué de presse,

  • des services comptables ou juridiques.

Ce sont des investissements réels, stratégiques et totalement admis dans un dossier E-2 — à condition qu’ils soient chiffrés et documentés.


2.2 Présenter un plan financier ambitieux mais crédible


Pour un consultant, les autorités examineront deux points :

  1. votre capacité à générer des revenus suffisants,

  2. votre intention d’embaucher à terme (assistant, project manager, sous-traitants américains).

Le business plan doit donc inclure :

  • des projections financières cohérentes,

  • une timeline d’embauche progressive,

  • un plan de croissance sur 5 ans.

L’objectif est simple : prouver que votre entreprise ne sera pas marginale, mais bien un acteur économique qui crée de la valeur aux États-Unis.


Le mot de la fin


Pour une société de consulting, le business plan E-2 est le pilier du dossier. C’est lui qui raconte votre histoire, crédibilise votre stratégie, prouve la réalité de votre investissement et démontre que votre activité contribuera durablement à l’économie américaine. Bien construit, il transforme une expertise immatérielle en une entreprise solide aux yeux du consulat.

Dans un environnement migratoire aussi technique et exigeant, s’entourer d’un avocat en immigration expérimenté n’est pas un luxe mais une véritable assurance stratégique. Il vous aide à anticiper les attentes des autorités américaines, à structurer les preuves, à éviter les erreurs qui font échouer les dossiers — et surtout à maximiser vos chances d’obtenir votre visa E-2.

 
 
 

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